Points de vue « thérapeutiques »… troublants

Publié par sthierry le 16 Février, 2015 - 00:02
Version imprimable

Bonjour,

Etymologie de côlon : du latin « colon » :  « membre » « extrémité »

 

Etymologie de colon :  du latin colonus :  paysan, métayer, agriculteur, apparenté au verbe latin « colère » (cultiver) qui a donné « culture, agriculture, viticulture »

 

(le comble du colon étant d’être membre d’un mouvement extrémiste ?)

 

Introduction étrange me direz-vous... le document que j'ai inclue dans ce billet en donnera un sens.

 

Avec la mécanisation tel qu’elle est pratiquée depuis un siècle environ, il semble que nous soyons dans un beau pétrin… : celui qui remplace la main pour faire le pain et … de fait … a entrainé la sélection des blés pour que la farine colle mieux: 

 

à l’image que l’on se fait du pain, et colle mieux au ventre… ben mon colon ! encore un « membre» qui se fait enfariner !

 

Un seul membre mécanique « incapacite » partiellement tout un individu si facilement… sans trace, ou presque.

 

 Du pain et des jeux ? Mais qu’on leur donne de la brioche ! (au ventre) : aux royaumes des englués et des pensées troubles…

 

J’ouvre une parenthèse en passant temporairement du... gluten qui colle, au glutamate … :

 

des spécialistes comme le Dr Blaylock (https://www.youtube.com/watch?v=K6OYrkyYiDY ) nous informent que tous nos organes comportent des recepteurs à glutamate dont en premier lieu le cerveau.

 

 D'autre part, ils s’averent qu’on ajoute du glutamate (monosodique) dans les plats préparés, que l’on décuple le taux de glutamate dans les produits à protéines hydrogénées (dont celles à base de soja) et qu’il existe divers formes d’additifs alimentaires dits « excitotoxines » qui semblent participer largement aux troubles de déficites d’attention (on pourrait rajouter d’autres symptômes neurologiques dont les syndrômes de fibromyalgies qui se multiplient et bien d'autres symptômes chroniques )

 

Pour l’anecdote, il y a quelques jours sur une radio, des specialistes prétendaient que les causes de ces troubles « TDA » (ou Attention Deficit Disorder en anglais) se trouvaient également dans certains pesticides ; puis sur une autre radio du service publique l’apres-midi le même jour , d’autres spécialistes venaient nous preciser que ce trouble était une « fausse » maladie, et concernait notamment des jeunes qui n’ étaient tout simplement pas fait pour les études, pour rester devant un bureau etc… au « marché » des approches analytiques les borgnes sont rois.

 

J’ai constaté également que certains produits d’hygiènes contenaient des « glutamates » …

 

hors il est … déroutant ? de constater que parmi les deux principaux types de médicaments utilisés pour la maladie alzheimer, il existe les « anti-glutaminiques » . Mais peut etre que je fais un trop grand raccourci… digne d’un amateur prolétarisé.

 

Parenthèse fermée sur le glutamate, je reviens à l’objet principal de mon propos :

 

Je viens parler d’une personnalité controversée qui fait parler d’elle sur internet, un « amateur » plus qu’un universitaire (qui a de la suite dans les idées semble-t-il, meme si il n’en parle pas vraiment ouvertement ;  j'y vois ici plus un projet de transformation sociale à grande échelle que d’un interêt privée, qui s’opposerait à une autre transformation sociale en cours…);

 

j’écoute de temps en temps cette personne depuis plusieurs mois,  et ce vendredi il etait invité sur une chaine internet (qu’on qualifierait de « dissidente ») ; et avec le discours d’une de ses vidéos présentées en fin d’émission, j’ai eu un « déclic » .

 

Je ne sais pas ce que vaut ce « déclic », mais je me dis que si il existe, il doit forcément y avoir une petite part de vérité ? :

 

https://www.youtube.com/watch?v=EUCl0y-hKl4

 

Je précise que contrairement à ce que laisserai penser le discours, il n'est pas un fondamentaliste du "crudivorisme végétarien" comme certains naturopathes, il semble être un passionné mais qui a le mérite de se remettre en question et de rester curieux (il s'est remis un tantinet à la viande depuis peu entre autre)

 

Au regard des cours de Bernard Stiegler, son discours m’est donc apparut un instant (de manière pertinente, amusante ou saugrenue chacun choisira)  comme une herméneutique platonicienne, si on ose me le permettre (Platon me pardonnera) ;

 

plus précisèment une interprétation « corporelle » de ce qui oppose le tragique de l’idéalisme, du « revirement » de  Platon, une traduction "ontologique" du « démiurge » et «  des anges » , de la « vérité » (ou l’idéal) qui est « en bas » ou en rapport à la terre, et celui que l’on trouve « en haut » , « dans le ciel » , de l’acceptation du défaut ou de son refoulement, du type de savoirs transmis entre génération ou de celui réservé aux « sachants » etc …. tout ceci symbolisé, "cristalisé" à travers ces "deux" cerveaux : celui du haut... et l'intestin.

 

On peut également y retrouver ce qui oppose Platon d’Aristote ?  la méfiance des perceptions chez l’un , ou plutôt la méfiance de l’interprétation des perceptions chez l’autre…

 

Il me semble aussi que je commence a mieux comprendre ce qui diffère entre les inspirations religieuses et médicinales orientales aux approches plus "systémiques" et celles occidentales plus "analytiques"...

 

Peut etre peut-on également mieux percevoir le sens des « guerres intestines » et des « colon-isations » concernant des civilisations dites « arriérées » ? mais je vais sans doute trop loin dans l’image…

 

En tout cas je trouve ce point de vue « thérapeutique » philosophiquement très troublant, sans en faire une colite pour autant :o)

 

En espérant que vous serez indulgent sur mon langage approximatif et ma philosophie d’amateur...

dans tous les cas, ce que je dois à Ars Industrialis est sans mesure.