Technique de soi : introduction

Publié par cfayat le 23 Octobre, 2009 - 11:42
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Le 13 décembre dernier, l'association Ars Industrialis s'essayait à une forme de réflexion collective nouvelle pour elle : un atelier d'une demi - journée, sans véritable conférence, et faisant une place plus large aux débats. Une vingtaine de personnes participait à cette réunion. Le sujet retenu était " les techniques de soi ".

Je reprends ici la courte introduction qui m'avait été demandée, en y intégrant quelques notes. Elle comprend peu d'éléments originaux. Il s'agissait en quelque sorte de donner un témoignage sur ce qu'un membre de l'association comprenait et retenait de cette notion, quelle place elle pouvait prendre dans son propre travail, et quelles perspectives elle lui semblait dessinait du point de vue des objectifs communs.

 

CULTURE DE SOI , TECHNIQUES DE SOI : UNE NOTE D'INTRODUCTION

J'examinerai : la position de la question ; son vocabulaire ; à titre d'exemple, ce que ce thème m'a apporté à propos de la lecture; et, pour ouvrir la discussion, ce que peut signifier la culture de soi pour Ars Industrialis.

Une bibliographie vous est proposée. Bernard Stiegler a ajouté le livre de Jacques Derrida que je n'ai pas lu.

1/ La position de la question

 

Elle est résumée dans le livre de Bernard Stiegler : " Prendre soin de la jeunesse et des générations".

Foucault, ayant entrepris, dans les années 1980, une histoire de la sexualité, avait interrompu la publication de ses recherches après le premier tome " La Volonté de savoir ". Il expliquait lui même que, si l'analyse des pratiques discursives et l'analyse des relations de pouvoir et de leurs technologies lui étaient familières, " en revanche, l'étude des modes selon lesquels les individus sont amenés à se reconnaître comme sujets sexuels me faisait beaucoup plus de difficultés ". Comment l'être humain avait-il constitué cette expérience historique à travers laquelle il s'était finalement pensé comme homme de désir ?

Michel Foucault entreprenait alors un long détour par ce qu'il a appelé " l'herméneutique du sujet ", la relation entre subjectivité et vérité. Cette recherche était l'occasion de ce qu'il a appelé un nouveau point de départ théorique : le " souci de soi " (" epimeleia heautou " ou " cura sui ").

Foucault essaie ainsi de proposer une histoire de cette démarche du souci ou du soin de soi, de Platon aux stoïciens de la période hellénistique ; et, sur cette base, il construit une notion plus générale de " culture de soi ". Il rejoint ainsi la démarche théorique de Pierre Hadot qu'il reconnaît comme une de ses sources.

Pierre Hadot a un point de départ différent : c'est la critique d'une certaine manière traditionnelle de lire les philosophes grecs pour en dégager des idées ou des doctrines. Contre cette lecture, Hadot souligne que la philosophie critique est d'abord la conversion à une certaine forme de vie, un travail de soi sur soi à travers un ensemble d' " exercices spirituels " : la philosophie elle même est un tel exercice.

Entre Pierre Hadot et Michel Foucault, il existe de nombreuses différences, notamment mais pas seulement, sur le contenu de la notion de culture de soi et sur son histoire, sur lesquelles le premier s'est exprimé de manière explicite.

Pour l'un comme pour l'autre, le souci de soi se constitue à travers des pratiques. Michel Foucault parle des " arts de soi-même " (Ecriture de soi, p 1234), de la " pratique de soi " (idem, p 1239), des " techniques de soi ", parmi lesquels " l'écriture de soi " ; Pierre Hadot parle d' " exercices spirituels " préparant à un " art de vivre ", un " style de vie ". Le soin repose sur l'exercice ; il consiste d'abord en une pratique.

Parmi les différences, une est particulièrement significative pour nous : c'est le rôle que Foucault attribue aux hypomnemata dans la mise en place des techniques de soi (" Self technology " en anglais).

2/ Le Vocabulaire

[ autour du souci de soi]

Grec

Mélétè
1 soin ; 11 souci ; 12 sollicitude
2 action de s'occuper de ; 21 pratique, exercices, ex : pratique des fatigues, de la mort, chez les Spartiates ; 22 exercice de préparation oratoire ; 23 sujet d'étude, étude (avec Mathèsis)

Epiméléia
1 soin ; 2 surveillance, gouvernement, administration (construit à partir de mélétè comme surveillance à partir de veille)

Epiméléia séauthou
Soin, souci de soi

Mélétao
1 prendre soin ; 11 en général ; 12 en médecine
2 s'occuper, exercer, pratiquer (un art, en particulier l'art oratoire)

Mélétèma
Etude, exercice pratique

Epiméléomai
1 avoir soin, s'occuper, veiller
2 prendre soin d'une chose, gouverner, contrôler
3 s'appliquer à, s'exercer

Médéo
Prendre soin de, protéger

Thérapéia
1 soin ; 11 soin religieux ; 12 soin pour les parents ; 13 soins attentifs, sollicitudes ; 14 soins quotidiens, traitements médicaux
2 le train des serviteurs, la suite

Askèsis
1 exercice, pratique (d'un art)
2 exercices gymniques, genre de vie des athlètes
3 genre de vie, profession, part. en parlant des philosophes

Phrontis
1 souci, inquiétude
2 manière de penser
3 sujet de méditation
4 pensée, réflexion, méditation.

Latin antique

Cura
1 soin, gouvernement
2 administration d'une chose publique
3 travail, ouvrage de l'esprit
4 souci, inquiétude
5 souci amoureux

Curo
1 avoir soin, soigner, veiller
2 s'occuper, faire le nécessaire
3 administrer
4 méd : soigner, traiter, guérir
5 payer, faire payer, régler

Medeor
1 soigner, traiter, remédier, guérir
2 être bon pour un médicament
Forme active : medeo ; medicus : médecin

Meditor
(Fréq. de medeor)
1 méditer, penser à, réfléchir
2 préparer, méditer qque chose, avoir en vue
3 travailler, étudier

Meditatio
1 réflexion, méditation
2 préparation (à la mort), apprentissage, préparation de discours
3 pratique habituelle, habitude

[autour de la culture]

Chez les Grecs, paideuo et paideia veulent dire : éduquer, enseigner et : éducation, enseignement ; culture et civilisation ; instruction de l'esprit. Paideusis a un sens proche de paideia. Paideutès : le maître ; paideuma : l'élève, le savoir, l'école. Pour " enseigner " le grec a aussi didaskein, didaskalia et o didaskalos, le maître.

Latin classique

Cultus
1 action de cultiver, de soigner
2 action de cultiver ou d'honorer une chose (culte des arts libéraux ; culte des dieux)
3 la manière dont on est cultivé, le genre de vie, l'état de culture ou de civilisation.
" Homines ad hunc humanum cultum civilemque deducere ": Amener les hommes à cette culture civile et humaine. Cicéron, De Oratore.
4 recherche, luxe élégance

Cultio
1 action de cultiver
2 vénération, culte

Cultura
1 action de cultiver
2 agriculture
3 sens figurés :
31 culture de l'esprit, de l'âme.
" Cultura animi philosophia est " : La philosophie est la culture de l'esprit. Cicéron, Tusculanes.
32 action de cultiver quelqu'un, de lui faire sa cour
33 action d'honorer, de vénérer, culte. En ce sens, comme Pierre Legendre le fait remarquer, il s'agit non pas de la religion officielle (religio) mais des petits cultes familiaux (ancêtres, génie des lieux).

Dans un article très érudit " Cultura : Cicéron et l'origine de la métaphore latine ", Antoinette Novara  rappelle que les grecs classiques n'utilisent pas la métaphore de l'agri - culture pour la paideia. Philon d'Alexandrie - précisément un des classiques de la culture et des techniques de soi, auteur du traité " De la vie contemplative " sur la communauté des " Thérapeutes "- parlera de la " géorgique de l'esprit " (" psuchès georgikè ") ; mais précisément Philon est postérieur à Cicéron et a probablement voulu traduire en grec l'invention latine. La métaphore originale est donc due à Cicéron. A. Novara remonte, en deçà de la célèbre citation des Tusculanes, au De finibus dans lequel Cicéron aurait " imaginé la fiction de l'auto-culture d'une vigne animée qui symbolise l'être humain ". Cette " auto-culture " qu'elle dégage du texte cicéronien est - on ne peut plus - proche de la " culture de soi ". Si cette interprétation était la bonne, il faudrait alors convenir que l'image fondatrice de la paideia comme culture coïncide précisément avec la conception de la culture comme culture de soi.

3/ Quelques enseignements personnels

La liste classique des techniques de soi (classique, c'est à dire identifiées à l'époque qu'étudient Foucault et Hadot) comprend : l'écriture (comme écriture de soi), la lecture, la méditation, la déambulation (marche concentrée), les retraites, régimes, entraînements.

Parmi ces différents exercices, pratiques ou techniques de soi, figure donc, pour Michel Foucault comme pour Pierre Hadot, la lecture. Leurs références, jusqu'à un certain point, sont ici les mêmes : Philon d'Alexandrie, Epictète, Sénèque.

La lecture de Hadot, exercice intellectuel parmi les exercices spirituels, diffère cependant de la lecture, technique constitutive de la culture de soi, chez Foucault. Dans le premier cas, les exemples pratiques de lecture sont assez classiques : lecture des sentences, explication de textes philosophiques, leçon professorale, jusqu'à l'éxégèse, littérale ou allégorique, elle même définie comme exercice spirituel. Foucault a développé sa théorie de l'écriture de soi en attribuant un rôle très important aux hypomnemata, et, sur cette base, il propose une vision tout à fait originale de la lecture.

Cette théorie est présentée dans " L'Ecriture de soi " (1983) qui reprend les éléments du Cours au Collège de France (3 mars 1982, transcris dans " L'herméneutique du sujet "). Dans ces deux textes, Foucault commente la lettre 84 de Sénèque à Lucilius qu'il présente comme un véritable traité de la lecture. L'art de lire de Sénèque s'appuie sur les hypomnemata, des aide-mémoire, individuels ou collectifs, le plus souvent sous forme de tablettes. Sénèque conseille de recopier sur ces tablettes des extraits des textes lus, de les classer, et de bien les " digérer " afin de les faire passer " dans notre intelligencei, non dans notre mémoire ". L'interprétation de Foucault est d'abord centrée sur le lien entre lecture et méditation. La fin de la lecture philosophique n'est pas de prendre connaissance de l'œuvre d'un auteur. Il s'agit essentiellement par la lecture de donner une occasion de méditation : " la constitution pour soi d'un équipement de propositions vraies, qui soit effectivement à soi ". Foucault insiste ensuite sur le rôle de l'écriture. Il semble bien avoir pensé que le lien lecture/ méditation passait nécessairement par l'écriture de soi.

Cette approche de la lecture comme technique de soi a grandement éclairé et contribué à réorienter les deux travaux sur la lecture que je menais parallèlement : sur un maître de lecture du XIIème siècle, et sur la lecture numérique. En ce qui concerne Hugues de Saint Victor, le lien entre lecture et méditation, dont je voyais le rôle central dans le Didascalicon et d'autres textes s'éclairait de cette continuité melete/meditatio. Pour la lecture numérique, il apparaissait clairement que la lecture d'étude, celle dont je soutiens que le web ne la permet pas ou mal, doit être envisagée comme technique de soi, et plus généralement qu'elle participe de la culture de soi. La présentation faite à Ars industrialis, et le livre en préparation correspondent à cet éclairage nouveau, par exemple par rapport à l'étude remise en 2007 au ministère de la Culture.

4/ La Culture de Soi et Ars Industrialis

Ars Industrialis s'approprie ces notions de technique de soi et de culture de soi. Je vais en donner trois exemples.

Le premier est la conception des techniques de soi en tant que " technologies de l'espriti ", là où Michel Foucault part d'une coupure techniques de soi/ techniques du langage (ou du pouvoir), bien qu'il accorde le plus d'importance à l'écriture, la lecture et la méditation. Ce point est évidemment crucial pour traiter tout ce qui relève des industries de l'information.

Le deuxième est la théorie du " pharmakoni ", de la technique comme poison et remède. La critique du pharmakon est inhérente à la technique de soi, comme le montre précisément le texte de Sénèque visé par Foucault. (Au cours de la réunion, Julien Gautier lira cet extrait où Sénèque critique les excès dans la lecture ou l'écriture.

Pour le troisième point, je renvoie à la critique que Bernard Stiegler adresse à Michel Foucault sur l'école, à propos de la paideia qui est précisément le contexte historique des techniques de soi. Plus classiquement, on pourrait rappeler que la finalité de la cultura comme culture de soi est l'humanitas, ce qui ne s'intègre pas simplement dans les conceptions de Foucault.

Pour Ars Industrialis, synthétiquement, la culture de soi et les techniques de soi, c'est, d'un point de vue négatif, ce que nous opposons à la confluence des industries culturelles, du marketing et des industries de l'information et, d'un point de vue positif, c'est au sens large une affaire de " design ", c'est à dire d'imagination, de conception et d'appropriation de ces techniques de soi.

Evidemment, la liste de ces pratiques ou techniques de soi est différente de la liste classique qu'il faut " actualiser ". C'est un travail qu'Ars Industrialis devrait entamer. D'un certain point de vue, le noyau central semble bien être le même, d'où l'importance de la relation entre écriture/lecture/méditation. D'un autre point de vue, il paraît que toute technique (ce pour quoi il faut une pensée générale de la technique) peut être réorientée comme une technique de soi dès lors qu'elle est envisagée dans la perspective du souci de soi. L'art des jardins, au Japon, ou celui de la cuisine, en sont des exemples. Mais même l'observation ou le calcul, techniques apparemment caractéristiques de la connaissance objective, peuvent (doivent) être reprises dans cette perspective, dans un temps où l'expérience est industrialisée (exemple des traders).

Il y a certainement une question, que je ne fais que citer: le rapport entre la culture de soi et la " doctrina ", c'est à dire entre la pratique et le contenu, sachant qu'en tout cas culture de soi n'est pas culture du " moi ".

5/ Eléments bibliographiques

Platon, Alcibiade, Garnier Flammarion, 1999 (deux autres éditions, Livre de poche et Belles lettres ; je ne sais pas quelle est la meilleure).

Sénèque, " Entretiens " et " Lettres à Lucilius ", en particulier Lettre 84, édition Paul Veyne, Robert Laffont, Bouquins, 1993.

Pierre Hadot, Exercices spirituels, Annuaire de la Vème section de l'EPHE, 1977, Un dialogue interrompu avec Michel Foucault, et Réflexion sur la notion de " culture de soi ", in " Exercices spirituels et philosophie antique ",  éditions en 1987 et 1993 (Institut d'études augustiniennes), dernière édition poche, Albin Michel, 2002

Pierre Hadot, " Qu'est ce que la philosophie antique ", en particulier chap 9, Gallimard, folio, 1995.

Michel Foucault, L'herméneutique du sujet , présentation du cours au collège de France, 1982, repris dans " Dits et écrits ", Gallimard, 2001

Michel Foucault, L'herméneutique du sujet , transcription du cours au collège de France, en particulier : cours du 6 janvier, du 3 février, et du 3 mars 1982, Gallimard, Le Seuil, 2001

Michel Foucault, Les techniques de soi, cours à l'université du Vermont, octobre 1982, publié dans " Technologies of the self ", 1988, repris dans " Dits et Ecrits II ", Gallimard, 2001

Michel Foucault, L'écriture de soi, in Corps écrit n° 5, 1983, repris dans " Dits et Ecrits II ", Gallimard, 2001

Michel Foucault, Usage des plaisirs et techniques de soi
In : Le Débat, n°27, 1983, repris dans " Dits et Ecrits II ", Gallimard, 2001 ; préface à " L'usage des plaisirs ", Gallimard, 1984.

Michel Foucault, La culture de soi, deuxième chapitre de " Le souci de soi ", Gallimard, 1984.

Jacques Derrida, Apprendre à vivre enfin, Galilée.

Bernard Stiegler, " Prendre soin de la jeunesse et des générations ", en particulier chap 7 à 9, Flammarion, 2008

L'article d'Antoinette Novara Cultura : Cicéron et la métaphore latine a été publié par Alain Michel dans le numéro 1 -mars 1986- du Bulletin de l'Association Guillaume Budé.

Lecture... culture de soi

Le rapport entre méditation, lecture, écriture est complexe, l'un est souvent l'autre tout en se distinguant de l'autre. Il y a la méditation, en effet, du marcheur, celle de celui qui interrompt la lecture et lève le nez au ciel et celle qui s'écrit ligne après ligne révélant à elle-même ses sauts, ses chemins, ses incarnations romanesques, ses répliques théâtrales, ses condensations "haïkiennes".
La méthode d'Ars Industrialis, que je découvre, me paraît se "limiter" au discours de type universitaire. Il est indispensable ce discours, il éclaire. Mais, envisagez-vous des blogs ou liens, je ne sais, dans lesquels la forme de la culture du Soi serait littéraire ? Poème, récit, oeuvre dramatique... ? De quel ordre serait la concurrence positive avec la télévision ? l'édition sur papier, le spetacle vivant ? Comment faire pour que l'instrument, le Web, ne s'oppose pas à l'échange entre méditants dont la méditation n'est pas discursive, proclamante, manifestante mais poétique, pour employer le mot en son sens large d'invention ? Je lâche le morceau : je viens d'écrire 34 récits brefs dont le point commun est qu'ils sont constitués des dernières paroles de 34 personnages. On lit les paroles qui traversent les dernières minutes de conscience avant la mort. Les personnages et les circonstances de ces morts sont évidemment trés distinctes. Cette écriture est bien entendu une méditation sur la mort c'est-à-dire, paradoxalement, pour moi, une célébration de la vie.
Un tel ensemble de textes n'est pas trés vendable dans le monde de l'édition d'aujourd'hui, même s'il s'agit d'un vrai travail d'écriture. Cependant, je voudrais partager cette méditation, cette écriture, cet exercice spirituel, cette "culture de soi". Pensez-vous que le Web puisse avoir cette fonction ? Ars Industrialis, plus précisément, est-elle intéressée par ce type de résistance à l'abrutissement des "moyens culturels" ? N'est-ce pas là, une manière de résister à la "dissociation" dont parle Bernard Stiegler ? une manière de penser ensemble ? Ce qui ne cadre pas avec les lignes éditoriales du marché de l'édition peut-il avoir une ouverture ici ? Il paraît que cela marche pour la chanson, pourquoi pas pour la poésie ? Je vous pose la question, simplement et en vérité. Mais, la méditation n'est-elle pas, par nature, un effort solitaire, nécessairement intérieur et privé, fondamentalement opposé à l'échange de l'agora ? Raymond Godefroy

penser ensemble

Je crois que les blogs sont plus qu'envisagés, Ars Industrialis a du préparer une place pour tes 34 récits sous le nom de Blog de Raymond Godefroy. Il ne tient qu'à toi d'en faire un espace de culture du Soi de forme littéraire. J'ai ouvert le blog de Francis Didion avec l'espoir que la culture du Soi s'y développe dans le sens de l'Anthropologie Prospective. Il est probable que je n'y ai écrit que des bêtises, puisque mes textes restent en sommeil et ne suscitent point d'écho ... mais je retourne les voir régulièrement, j'en fais la lecture, je médite, je lève le nez au ciel vers les dieux de la littérature qui condamnent à la solitude les écriveurs de Soi qui n'accèdent pas à l'édition commerciale. Ma bêtise doit être immense pour susciter tant de silence!
Au plaisir de te lire, et de t'envoyer un écho de ma lecture. Francis Didion.

Je crois que les blogs sont

Je crois que les blogs sont plus qu'envisagés, Ars Industrialis a du préparer une place pour tes 34 récits sous le nom de Blog de Raymond Godefroy. Il ne tient qu'à toi d'en faire un espace de culture du Soi de forme littéraire. J'ai ouvert le blog de Francis Didion avec l'espoir que la culture du Soi s'y développe dans le sens de l'Anthropologie Prospective. Il est probable que je n'y ai écrit que des bêtises, puisque mes textes restent en sommeil et ne suscitent point d'écho ... mais je retourne les voir régulièrement, j'en fais la lecture, je médite, je lève le nez au ciel vers les dieux de la littérature qui condamnent à la solitude les écriveurs de Soi qui n'accèdent pas à l'édition commerciale. Ma bêtise doit être immense pour susciter tant de silence!
Au plaisir de te lire, et de t'envoyer un écho de ma lecture. Francis Didion.

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Je crois que les blogs sont plus qu'envisagés, Ars Industrialis a du préparer une place pour tes 34 récits sous le nom de Blog de Raymond Godefroy. Il ne tient qu'à toi d'en faire un espace de culture du Soi de forme littéraire. J'ai ouvert le blog de Francis Didion avec l'espoir que la culture du Soi s'y développe dans le sens de l'Anthropologie Prospective. Il est probable que je n'y ai écrit que des bêtises, puisque mes textes restent en sommeil et ne suscitent point d'écho ... mais je retourne les voir régulièrement, j'en fais la lecture, je médite, je lève le nez au ciel vers les dieux de la littérature qui condamnent à la solitude les écriveurs de Soi qui n'accèdent pas à l'édition commerciale. Ma bêtise doit être immense pour susciter tant de silence!
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Francis Didion.

je ne pense pas que votre bêtise soit immense

je pense que bien des écrits riche en renseignements engendrent peu, voire aucune réponse....(le lecteur ne trouvant pas les mots pour répondre à tant d'éruditions ou préférant recueillir les perles rares pour en faire des fiches de lectures savantes)