Industrialisation du kitsch et théâtre du palimpseste (à propos de l'esthétique ars industrialis)

Publié par szarka le 28 Avril, 2009 - 00:49
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Je vous informe que je ferai une intervention qui concerne l'esthétique Ars industrialis
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le jeudi 4 juin 2009, 16h00

à l'INHA , Institut National d'Histoire de l'Art, Paris, salle Vasari
Entrée par la galerie Colbert, 6 rue des Petits Champs, ou le 2 rue Vivienne.
Métro le plus proche : Palais-Royal (lignes 1 et 7)

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Lors des journées d'étude "Kitsch et théâtre"
4 et 5 juin 2009

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> Programme complet
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Cette intervention fait suite au petit texte publié le site AI : http://www.arsindustrialis.org/node/2910
 
Bien à vous,

Samuel Zarka

Chorégraphe et critique d'art
Travaille l'écriture en spectacle, comme partition d'un espace temps, comme temps plein de l'altérité propre à la danse. Prépare aussi un ouvrage sur l'art contemporain et le capitalisme, sous l'angle de l'esthétisme du capital

samuelzarka.net

Résumé de l'intervention:

 
Le théâtre est large, confortable, il dispose d'un plateau, de conditions d’écoute et de lisibilité optimales, d'appareillage, il est situé physiquement, il permet l'accueil de personnes en nombre. Il peut être une tour d'ivoire, il peut aussi être un lieu très politique. Si le sens que Clement Greenberg donna au kitsch est pérenne (au contraire de sa conception de l'avant-garde), c'est parce que ce terme désigne pour lui une réalité elle-même pérenne : la production industrielle de biens de consommation libidinale, ludique, marginale. Soixante-dix ans après la publication de son texte Avant-garde et kitsch, le kitsch industriel donne lieu de facto à un investissement du théâtre pour des assemblées grâce auxquelles peuvent être explicitées collectivement les conditions contemporaines de vie, sur les plans économique, idéologique, mais aussi symbolique et esthétique. Ces assemblées font du théâtre un lieu commuté, lieu d'une écriture en urgence sur une trame en retrait, celle du spectacle. Un palimpseste, dont les réunions de l'association Ars Industrialis au théâtre de la Colline à Paris, en donnent exemple.